Pour la petite histoire, cette acquisition a été le résultat d’une sombre tractation avec l’antiquaire de la boutique Antiquités du 12e à Paris. Il lui servait à faire tinter des bols tibétains. Le marché qu’elle avait défini était que je lui fournisse de quoi remplacer cet outil. En échange elle m’en ferait cadeau. Sitôt dit, sitôt, fait, me voilà à la chasse à l’outil idéal qui ferait résonner les bols tibétains mais serait plaisant à voir. Ce que je trouvais aux Puces de Montreuil sous la forme d’un sympathique petit fouet à chocolat, dont la marchande me fit crédit en quelque sorte puisque je n’avais pas de monnaie, qu’elle remballait et qu’à un euro n’est-ce pas... Je l’ai payé rubis sur l’ongle le samedi suivant et ai récupéré l’objet qui figure dans cette espèce de musée.
Le fouet, quant à lui, a été vendu plus tard avec profit après les bols tibétains.